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LES GRANDES ESPERANCES

Par Charles Dickens

Traduction Sylvère Monod

Il était une fois un petit garçon qui vivait en Angleterre. L’hiver est bien là, Noël approche, et les marais sont couverts de brume. Alors qu’il se trouve au cimetière où sont enterrés ses parents, il croise le chemin d’un homme effrayant. Cette rencontre sera le début de l’aventure et ce petit garçon plein d’imagination et de courage devra surmonter de nombreux obstacles.

À partir des premiers chapitres des Grandes Espérances, roman phare de Charles Dickens, cette histoire se présente à la manière d’une fiction sonore illustrée. La dessinatrice Marianne Tricot a réalisé les images qui accompagneront le récit. Il s’agit de proposer un moment de complicité entre parents et enfants, de plonger ensemble dans une histoire.

AVEC LES VOIX DE

Alann Baillet

Jean-Michel Guérin
Fabien Joubert

Rosine Vokouma

EQUIPE ARTISTIQUE

Réalisation Rémy Barché

Adaptation/collaboration artistique Alix Fournier-Pittaluga
Illustrations Marianne Tricot
Création son Antoine Reibre
Création vidéo Stéphane Bordonaro

JEUNE PUBLIC

A PARTIR DE 10 ANS
 40 minutes

CREATION 2019

Production déléguée : O’Brother Company
Coproduction : Cie Moon Palace

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" Dès que le grand voile de velours noir de la nuit que j'apercevais par ma petite fenêtre se chargea de gris, je me levai et descendis. Chacun de mes pas faisait grincer le parquet, comme si celui-ci criait : "Au voleur" ! et : "Levez-vous, madame Joe" !
Dans le garde-manger, qui était beaucoup plus rempli que d'habitude, puisque c'était presque Noël, je tombai nez à nez avec un lièvre, pendu par les pattes de derrière : j'eus un peu l'impression de le surprendre en train de faire un clin d'œil. Je n'avais le temps de rien vérifier, de rien choisir, bref, de rien faire, car je n'avais pas de temps à perdre. Je volai du pain, une croûte de fromage (que je mis dans un mouchoir avec ma tartine de la veille), à peu près un demi-pot de compote, de l'alcool que je pris dans un pot en terre (je le versai avec soin dans un petit flacon de verre), un os où il restait très peu de viande, et un magnifique pâté de porc en croûte bien tassé. J'avais bien failli partir sans le pâté, mais je me laissai tenter par l'idée de monter sur une étagère pour voir ce qui avait été si bien rangé dans un plat de terre à couvercle, dans un coin; et je découvris que c'était le pâté, et je l'emportai, dans l'espoir qu'il n'était pas destiné à être mangé trop tôt, et qu'on ne s'apercevrait pas tout de suite de sa disparition. "

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